La tête en chou-fleur, j'arrose mon amanite phalloïde.
acier peint, 178 x 72 x 23 cm, 2020
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L'Oiseau-télé se connecte à l'oeil-comète.
acier peint, 211 x 102 x 30 cm, 2023
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Un cornet
de glace change son ampoule au petit matin.
acier peint, 254 x 123 x 35 cm, 2020
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Un
cyclope, le sourcil en écharpe, ouvre trois dents dans une boîte montée sur un rideau-roulette.
acier peint, 248
x 118 x 25 cm, 2020
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Sculptures sous-titrées
Chaque
œuvre est composée de plusieurs éléments hétéroclites : les
objets, animaux et végétaux se mélangent et forment des êtres hybrides.
L’ensemble se lit comme une énigme, une devinette
dont la solution peut se trouver
dans le titre de l’œuvre. Le titre ouvre
l’œuvre vers le champ littéraire. Les formes
plus ou moins abstraites deviennent des mots, des choses précises.
Le
spectateur découvre une histoire drôle et absurde
cachée, puis, l’envie lui
vient de deviner les titres des autres pièces. Chaque sculpture est
alors à
décoder.
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Un
Extraterrestre mou téléphone à un poteau.
acier peint, 227 x 100 x 12 cm, 2018
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Un peigne
dresseur de cils, met trois yeux
au garde-à-vous, acier peint, 214 x 77 x 11 cm,
2019, Collection du FDAC (Fonds Départemental d'Art
Contemporain) de l'Orne en 2023
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Une bétonnière aux seins nus se gratte le ventre.
acier peint, 150 x 88 x 12 cm, 2018
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Le Mou et le Dur
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sujet du contraste entre le mou et le dur, apparu fréquemment dans mes
dessins, m’a amenée vers cette nouvelle piste, celle de l’évolution
d’une forme aléatoire émanant d’un état stable et rigide.
J’ai vu dans cette
forme
embryonnaire la naissance de quelque chose de nouveau, qui s’oppose à
l’omniprésence du passé, de l’ordre établi et immuable.
La confrontation de ces
deux structures contraires évoque un changement, une transformation, le
début d’une autre histoire.
Les bases stables et
solides sont
bousculées par une nouvelle inconnue qui n’a pas encore pris sa forme
finale et que l’on ne soupçonnait pas d’exister : ce sont des histoires
en devenir.
Chemin
faisant , résine polyester, 244 x 88 x 45 cm,
Abbaye de Valence, Couhé (86), 2016
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Pêle Mêle,
résine polyester, 248 x 137 x 30 cm,
Château du Bois-Guilbert, 2017
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Equilibre,
résine polyester, 200 x 120 x 30 cm,
Sculptour 17 Beukenhof-Phoenix galerie,
Kwaremont, Belgique, 2017
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Météorite,
résine polyester, 370 150 x 40 cm
Art
& Mer, Thalassa Dinard, 2018, photo Alexandre Motte
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Croissance
, résine polyester, 300 x 127 x 57 cm,
Jardin des Arts, Chateaubourg (35), 2015
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Evolution,
Résine polyester, 300 x 126 x 47 cm
Jardin des Arts,
Chateaubourg (35), 2015
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Métamorphose,
Résine polyester, 300 x 105x 40 cm
Jardin des Arts,
Chateaubourg (35), 2015
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Les Totems
Ce
totem raconte des histoires différentes d’une face à l’autre et se lit
comme une bande dessinée verticale. En montée progressive, la ville
contient plusieurs sortes de personnages insolites : grenouille
rêveuse, spationaute en capsule à écharpe, acrobate sur ressort,
véhicule pot de fleurs, etc. Tout semble en ordre de marche sans
bousculade, chacun trouve sa place sans nuire à son voisin parfois
fantaisiste mais heureux dans son action. Petit à petit, elle
laisse apparaître le ciel à l’intérieur de sa structure et s’allège
vers un sommet de plus en plus ajouré.
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Totem, résine polyester, 500 x 110 x 13
cm,
Grands Formats,
Briare, 2014
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Totems, hauteur
moyenne 190 cm, aluminium peint, 2014
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Les Couples Improbables
Les
« Couples Improbables » sont un ensemble de personnages à tête
d’animal et au corps d’homme, en tenue d’apparat s’exhibant comme pour
un défilé. Chaque couple est associé de façon incongrue et imprévue :
les figures s’attirent mais sont aux opposés, elles s’assemblent
mais ne sont pas de la même espèce. La grande appelle la petite, le
gros le maigre, l’extraverti l’introverti… Ce sont des structures
incompatibles qui s’unissent dans leurs différences et leurs
divergences. Ces forces contraires favorisent une dynamique et
permettent une réflexion plus globale : comment faire ressortir un
caractère dans une entité double ?
Véritable
parade où la séduction est de rigueur, ces figures ambiguës exhibent
des attitudes précises, arborant accoutrements, crêtes saugrenues,
coiffes bizarroïdes, chaussures dépareillées. Les vêtements sont
surréalistes, réinventés, inspirés par un monde débridé où la raison
est laissée de côté pour faire place à la fantaisie.
Couple Chien/Chat,
résine polyester, hauteur environ 250 cm, 2014
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Couple Chien fou/Paon,
résine polyester, hauteur environ 250
cm, 2014
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Couple
Pingouin/Gazelle, Chien/Chat et Chien fou/Paon, résine
polyester, hauteur environ 250 cm,
Grands Formats, Briare, 2014
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Les Mous
A
la façon d’un jeu de l’oie, cette œuvre évoque la course
à la célébrité. Aujourd’hui, le besoin d’apparaître sur un piédestal
aux yeux
de tous devient une référence de vie heureuse. Le « je » est mis en
avant. A la
recherche des cimes, un seul arrive au sommet, les autres s’amollissent
lentement et deviennent n’importe quoi.
Ces «mous» se déforment, s’allongent,
se tassent... ils symbolisent
l’inachèvement de soi.
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Chapeau mou,
résine, bois, tapis,
563 x 373 x 200 cm,
L’art est ou-vert, Sarlat, 2006
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